Notre histoire (2015 et 2019)
Avant les élections fédérales de 2015, des organisations nationales de défense des droits des femmes et des droits de la personne se sont réunies pour créer l’Alliance pour les droits des femmes. L’Alliance a lancé la campagne Place au débat, dans le but d’obtenir un débat télévisé des chef.fe.s de partis fédéraux sur les droits des femmes. Bien que tous les chef.fe.s des partis fédéraux n’aient pas accepté de participer à un débat officiel, les cinq chef.fe.s fédéraux ont été interviewés et ont répondu aux questions soumises par l’Alliance. Ces entrevues ont été diffusées lors d’un panel à Toronto qui a également été diffusé en ligne. La campagne a réussi à attirer l’attention des médias et à mettre les questions des droits des femmes et de la justice de genre dans le discours public. Regardez des vidéos ici.
La campagne Place au débat a joué un rôle central en s’assurant que le nouveau gouvernement se revendiquait féministe.
En 2019, l’Alliance est revenue avec le même objectif. Encore une fois, on nous a refusé la possibilité d’organiser un débat des chef.fe.s de partis politiques fédéraux sur ces enjeux urgents.
En 2021, au lieu de demander un débat traditionnel des chef.fe.s de partis politiques fédéraux, l’Alliance se concentre plutôt sur les incitations à adresser ces enjeux directement. Cela a toujours été au centre de la campagne Place au débat. Nous demandons aux chef.fe.s de montrer leur engagement en faveur des droits des femmes et de la justice de genre par des moyens tels que des déclarations officielles, dans les plates-formes de leurs partis politiques et sur les médias sociaux.
Depuis le début de la pandémie COVID-19, les médias parlent de plus en plus des femmes dans l’économie, d’une stratégie nationale de garde d’enfants et de l’augmentation de la violence fondée sur le genre. Les enjeux auxquels l’Alliance se consacre font maintenant partie du discours dominant, ce qui garantit que les enjeux qui touchent les femmes et des filles – trans et cis – et de personnes bispirituelles et non binaires seront présentes dans tous les débats des chef.fe.s fédéraux.